Quoi de neuf sur le projet de recherche en agroforesterie avec la communauté Anishnabe du Lac Simon ?

L’année 2021 n’aura pas été très fructueuse sur le plan de la cueillette sauvage ! Le temps chaud du mois d’août et les faibles pluies ont eu raison des faibles quantités récoltées de champignons sauvages. En effet, depuis 2018, nous remarquons que les sécheresses sont de plus en plus fréquentes, ce qui se traduit aussi dans nos données de récolte.

Étant donné que l’approvisionnement en champignons sauvages est très instable, nous tentons depuis quelques années de développer la mycosylviculture au Québec. Qu’est-ce que la mycosylviculture ? Ce sont des techniques de jardinage de la forêt qui permettent d’augmenter les rendements en champignons. Un des enjeux pour le développement de cette filière est de préserver des parties des forêts publiques des coupes par les industriels forestiers. Bref, il y a aussi un peu de politique à faire à ce sujet !

Heureusement, nous ne sommes pas les seuls acteurs dans cette aventure ! Nous travaillons actuellement sur ce projet de recherche en Abitibi avec plusieurs autres partenaires, dont la communauté Anishnabe du Lac Simon.

Lisez ce très bon article de la journaliste Émélie Rivard-Boudreau dans Unpointcinq, le Média de l’action climatique au Québec, sur notre projet : Les champignons, des alliés de la résilience climatique pour les Algonquins.

Je vous laisse sur ces images prises sur le terrain…